Biographie

Eté 1988. On me propose de participer au lancement d’un nouveau magazine féminin nommé GAEL. Toute l’équipe, dont Freddy BALENCOUR est le rédacteur en chef, est constituée de journalistes pros, sympas et dynamiques. La plupart sont ouverts aux idées nouvelles. Un ton nouveau, à la fois concis et sérieux. Le dessin peut être en décalage avec le propos. J’adore ça, j’accepte avec enthousiasme.

Variété des sujets à illustrer, pour le magazine féminin belge GAEL

Histoires courtes
dans le magazine (à suivre), éditions Casterman (1988)

Après avoir terminé un cycle de 2 ans à St Luc et participé au lancement du 9ème Rêve (Editions des Archers), je commence à travailler pour les Editions Casterman, dans un magazine de BD franco-belge nommé (à suivre) , qui publiera plusieurs de mes nouvelles (format de 10 à 15 planches).

(à suivre) N°120, année 1987. Une nouvelle de dix pages « Hôpital Nuit », extraits

« Love, c’est vite dit ! »
Un album de BD, éditions Infor Jeunes (1983)

Après la faillite de POUR, arrive le temps du travail alimentaire. Je trouve une place de serveuse à mi-temps dans un tea-room de place Brugmann … La BD commence à s’éloigner de mon horizon jusqu’à l’arrivée de Claude Oreel et Jean-Louis Lejeune. Ils me proposent de dessiner le livre qu’ils ont conçu et intitulé « Love, Love, c’est vite dit ! ». Ce travail me redonne le goût de la BD…

Album dessiné par Jean-Claire Lacroix d’après le scénario et le découpage de Claude OREEL et Jean-Louis LEJEUNE. Une BD qui traite des problèmes affectifs et sexuels des jeunes. Publiée en 1983 aux Editions Infor Jeunes

POUR (1980-81)
Travail passionnant dans un hebdo de gauche

Un ami, abonné au journal POUR, me signale la présence d’un de mes dessins dans les colonnes de ce journal. Personne ne m’a demandé l’autorisation de le publier, alors je me présente à la rédaction pour réclamer des droits d’auteur ! Pas de chance, les caisses du journal sont vides, mais on me propose d’y travailler à mi-temps. J’ai 25 ans, l’ambiance est bonne, c’est plus marrant que de travailler seule dans mon atelier, alors j’accepte. Pourtant je me retrouve plus souvent à faire de la mise en page qu’à dessiner. Normal, la politique, ça ne m’inspire pas beaucoup.
Jusqu’au jour où un groupuscule d’extrême droite arrose les locaux du journal avec de l’essence et y met le feu. Un des premiers attentats en Belgique. Par chance, il n’y a pas de morts.

Après l’incendie du journal, dans les locaux du Design Studio – Photo de groupe prise sur les toits de l’AJPB en 1981.

L’équipe de montage trouve refuge au Design Studio. Je suis recrutée pour travailler dans le nouveau POUR avec une équipe plus professionnelle où j’apprends le graphisme. Pourtant après 6 mois, en dépit d’une formule plus attractive et plus lisible, et malgré les nombreux soutiens, le journal tombe en faillite.