Expo Galerie APFrame, Uccle – 2009
Chaussée de Waterloo à Uccle.
Je visite un temple dédié à l’encadrement.
Un temple moderne « construit en deux jours ! » m’a affirmé Marie Van Eetvelde, la galeriste.
Il s’agit d’une série d’éléments préconstruits qui prennent appui sur les murs de deux maisons mitoyennes. Cette prouesse technique, cette légèreté, on la doit au père de la galeriste qui est architecte.
Nous sommes en juin et la galerie expose les toiles d’un artiste bruxellois contemporain. J’ai tout de suite pensé que ce serait une chouette idée d’exposer du « 54 » dans un espace aussi chic.
Et deux mois plus tard, en septembre 2009, ce sont mes formats ABRIBUS qui sont accrochés aux cimaises de la galerie APFrame.
On leur a offert un cadre tout neuf réalisé sur base de mon concept et fabriqué sur place par une pro de l’encadrement.
Pour élaborer mon concept, je me suis inspirée de la technique de réalisation des dessins animés des années quatre-vingt. Soit deux plans séparés. Il y avait l’arrière plan, qui restait fixe, et sur lequel était peint le décor, tandis que, sur l’avant plan de cellophane transparente, étaient peints les personnages destinés à être animés.
Dans mon idée, le décor et les personnages sont directement peints sur la toile, tandis que le récit et les commentaires de l’histoire sont peints à part, tracés sur une matière plastique transparente et indépendante tendue à un centimètre et demi de distance du fond. J’aime les effets d’ombre portée que ces caractères peuvent dessiner sur la toile. Selon la lumière qui éclaire le tableau…
Derrière ces cinq grands formats, quelques cartons A3 contenant une sélection de mes travaux de recherche réalisés « à l’Ombre du 54 » (des esquisses préparatoires, des dessins d’atelier, d’académie, etc.).
Le résultat ? … Un succès assuré pour de très nombreux croquis qui s’en sont allés vers d’autres cimaises, des croquis témoins de l’ambiance qui régnait dans les divers ateliers que j’avais fréquentés à l’époque.
Ainsi que deux grands tableaux de la série « Route 54 ».
Dont un est parti à La Villa Lorraine !
Oh la laaaaa ! …
